Il existe en Egypte toutes sortes de danses traditionnelles, en voici quelques exemples en image
L’Égypte est la terre d’origine du Baladi. Ce mot égyptien signifie Danse du Pays. Cette danse était jadis enseignée par la famille et présentée lors des fêtes. Cet art millénaire sait mettre en valeur le corps, en le transformant gracieusement et sensuellement. Le Baladi est reconnu pour ses mouvements de hanches sinueux et rythmiques, et ses mouvements ondulants des bras.
Pirouettes, arabesques, déboulés et ports de bras favorisent la grande diversité des mouvements et déplacements. Le tremblement du bassin, les mouvements du ventre et de bassins occupent une grande place dans la réalisation de cette danse.
Le saidi, littéralement : "du Said"(sud de l'egypte), est un style de danse, comme son nom l'indique, pratiqué dans le sud de l'Egypte.
A la base, il s'agit d'une danse masculine, celle des bergers de haute-égypte, qui utilisaient lors de cette danse un bâton.
Les femmes ont repris cette danse en la parodiant, et en remplaçant le bâton par une fine canne plus légère. Elles n'ont pas conservé l'esprit guerrier de la danse, mais plutôt un côté malicieux,
avec des petits clins d'oeil, des coups d'épaule coquins, bref, tout un jeu de séduction avec le public ou ceux qui les regardent danser.
Cette danse féminine s'appelle "raqs el assaya" (ce qui signifie: danse de la canne).
La danse de la melaya (chale noir) est originaire de la région d'Alexandrie. La chorégraphie alterne entre des mouvements du bassin et les mouvements de bras, la melaya tenue dans chaque main, le tout exécuté de façon synchronisée par la musique.